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Bonsoir,

Ca y est ! J’ai décidé de démonter la batterie (que j'ai racheté à un membre du forum) du TRPP24.


Cette batterie étant HS, je n’ai donc pris aucun risque à la démonter. La seule étiquette sur le boitier qui permette d’identifier correctement la batterie (référence AA54B) est celui du constructeur de la batterie. Société domiciliée dans le 92 dont l’usine effective est dans le 73.... triste fabrication....


Le boitier est fermé par des rivets en alu. Avec un coup de perceuse et sans forcer, j’ai fait sauter les 10 rivets. Décidément cette batterie militaire semble bien fragile.


Une fois le capot ouvert, deux parties importantes apparaissent. Les éléments de batterie d’une part et le bouchon noire et tout les fils qui sont soudés sur le capot d’autre part.


Au démontage j’ai constaté que les éléments étaient maintenant dans de la mousse du même type que la mousse expansive pour consolider l’isolation de nos maisons (franchement pas militaire comme procédé !). Et autant dire qu’avec le temps cette mousse s’est désintégrée !
En ouvrant et forçant juste à peine, la boite s’est déformée. L’alu de cette boite est vraiment de piètre qualité.


Au démontage j’ai été contraint de casser l’assemblage des batteries sans pouvoir identifier ce dernier. J’ai compté 20 éléments de batteries.


Sachant que les éléments sont en CadNi, chaque élément est censé faire 1,2V. La batterie est donnée pour une tension de 24V. Donc les éléments sont tous montés en série. 20x1,2=24.
CQFD.

Maintenant démontée, il va falloir re-fabriquer cette batterie.
La partie à conserver est le capot sur lequel on peut noter 1 fil rouge qui est le +. Un fil bleu le -. Ce fil est aussi connecté au fil bleu du capot. Donc le capot est à la masse.


Les deux fils jaune et gris vont au coté d’une batterie. On peut penser que cette sonde noire collée sur la batterie est une sonde thermique pour contrôler la température de charge de la batterie.


Bref, maintenant que nous avons toutes les infos sur cette batterie, je vais chercher à reconstituer une batterie à l’identique (tout au moins) et à trouver un chargeur ad’hoc.

Les éléments de batteries font donc 1,2V. L’émetteur fait 2W en émission, ce qui est la partie la plus consommatrice de courant. En calculant de façon empirique et avec le dos de la cuillère, il est permis de considérer que la consommation instantanée du poste en émission est de 6W. Rapportée à l’autonomie définie par le constructeur, soit 8h, la batterie devait faire quelque chose comme 2Ah de capacité. Donc rien de très compliqué à trouver. Je vais donc me mettre à la recherche de cette solution.

Je regarde ce post suite au petit message que tu m'as envoyé

c'est vrai que cet alu n'est pas très solide. Celle qui me reste est dans le même état et ne doit pas fonctionner, je vais suivre ton sujet, merci .

J'ai pris la décision de démonter le connecteur du capot de ma batterie de PP24. En effet, je n'avais pas de continuité entre les fils rouges et la borne + du connecteur.



J'ai donc pris soin de couper la gaine en plastique noire pour accéder à la partie interne de ce connecter.
Surprise!




Il y a un interrupteur de caché dans ce connecteur. Le but de cet interrupteur est de ne mettre en service la batterie que lorsque la batterie et sur le poste radio.
Judicieux pour l'époque.
Ca évite les accidents de court-circuit quand les pôles + et - sont en contact et que la batterie n'est pas pourvu de "Polyswitch" (fusible ré-armable)

Le jeu fonctionnel pour armer la batterie est très faible, j'ai quantifié à 2mm le delta pour activer la batterie sur le poste.


A suivre

Voici les batteries !
Le descriptif qui suit, comme vous allez le constater, est relativement simple et c’est tant mieux comme ça ca va limiter le texte à écrire.
Sur iB, j’ai acheté les batteries. Par pack de 24, c’était plus simple.

J’ai donc fait deux assemblages de 10 éléments en série pour une répartition facile dans le boitier, puis les deux ensembles montés en série une fois dans le boitier.

Pour faire les choses « comme il faut », j’ai mis un fusible thermique ré-armable dans chaque groupement de batterie.

J’ai « collé » les éléments de batteries avec le pistolet à colle. Simplet et rapide.

Une fois les ensembles calés dans le boitier (merci les chutes de mousses) j’ai ajouté un « polyswitch ». Le polyswitch c’est un fusible ré-armable. Le principe est que ce fusible est un polymere qui change d’état lorsque le courant qui le traverse devient trop important et reste en mode « off » tant que le "défaut" est présent. Dés que le "défaut" disparaît, le polyswitch redevient « passant » comme un fusible.
Pour le chargeur, un simple chargeur 24V NiCD ou NIMH donnera satisfaction.
Bonne restauration à vous.

Voici le résultat avec les groupes de batteries dans la boite


la boite fermée.


Et le plan !


A vous de jouer......