Pour le plaisir des yeux
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- Sergent-Chef
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Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
Sympa la photo, elle a l'air neuve la jeep !
Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
michel 34-fr a écrit :oui j'ai aussi connu ça, la garde du hangar a camion........pffffffff le pire de tout les postes, nous étions seul pendant 2h il y faisait froid on a eu jusqu'à -15°/ -17°, il y avait des courants d'air car les portes étaient toujours ouvertes en grand et l'humidité enfin la merde quoi. Tu tourne comme un con autour des 30 ou 40 simca et quelques derniers GMC, de ce grand hangar quand il y avait du vent on avait l'impression que toutes les tôles faisaient du bruit et une grosse pluie on n'entendait plus rien tellement ça fais du bruit..........bref le meilleur moment c'est quand la relève arrivait, tu lui filais le 49/56 le brelage et le trpp qui était autour du cou et retour direct au poste central ou il y avait le lit qui attendait !
Quel que soit ton recrutement et ton avenir dans l'armée, tout commence par la garde. Après cela dure plus ou moins longtemps !
Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
michel 34-fr a écrit :oui j'ai aussi connu ça, la garde du hangar a camion........pffffffff le pire de tout les postes, nous étions seul pendant 2h il y faisait froid on a eu jusqu'à -15°/ -17°, il y avait des courants d'air car les portes étaient toujours ouvertes en grand et l'humidité enfin la merde quoi. Tu tourne comme un con autour des 30 ou 40 simca et quelques derniers GMC, de ce grand hangar quand il y avait du vent on avait l'impression que toutes les tôles faisaient du bruit et une grosse pluie on n'entendait plus rien tellement ça fais du bruit..........bref le meilleur moment c'est quand la relève arrivait, tu lui filais le 49/56 le brelage et le trpp qui était autour du cou et retour direct au poste central ou il y avait le lit qui attendait !
Cela ressemble étrangement à une scène de garde au camp central à Auxerre.
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Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
Mummmm c'est exactement ça le hangar a camion du camps central en hiver, et a coté de ça pour moi Montluçon a été moins pire que Auxerre ! puis en escadron c'était autre chose pour la garde pure c'est surtout plus long que pire.
Modifié en dernier par michel 34-fr le 25 mars 2017, 11:43, modifié 1 fois.
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Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
J'ai au final pas fait beaucoup de gardes durant mon SN, et c'est trés bien, car nous les Ss/off appelés on mangeait pas mal de GI ( Groupe d' Intervention, rondes intra-regimentaires + interventions inopinées ou declenchées par l' alarme d'une station radio fixe isolée hors du Régiment )mangousta a écrit : Quel que soit ton recrutement et ton avenir dans l'armée, tout commence par la garde. Après cela dure plus ou moins longtemps !
Et...on n'a jamais vraiment su la part entre legende et réalité... mais notre grande crainte etait de se retrouver au terme d'un GI avec les pylones des antennes du Regiment "detruits" à la peinture fluo par des CRAPS qui soit disant s' introduisaient dans l' enceinte regulierement en guise d' exercice..
Ca plus se balader armés ( PA plombé + 1 chargeur) avec des bibis Famassés et une caisse de chargeurs 5.56 sous blisters plombée elle aussi, ça nous plaisait pas plus que ça vu notre statut. Le risque etait au final assez faible avec le recul, mais il suffisait d'un MdR qui pete les plombs ( c'est le cas de le dire


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Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
Quand il y a une évolution dans les postes de garde et que l'on passe du hangar a camion au début pour faire sous off de semaine a la fin du SN
on aurait presque envie d'y rester
la garde que je préférais était celle du dépôt a munitions toute une journée.
j'étais seul plus 2 bergers allemands avec un maître chien civil.
Moi j'avais une piole avec une jolie vue imprenable sur les casemates du dépot et la nature environnante + des clopes,des bouquins , du café, une bite chauffante pour le café, les clés de la porte d'entrée du dépot, un téléphone en ligne directe avec la caserne à 10 bornes, un pieu, un PM
avecchargeur approvisionné .....
Quand le maitre chien sortait avec ses clébards je restais dans la piole
Quand les clébards étaient rentrés je sortais seul me dégourdir les jambes avec mon PM + le chargeur dans la poche . C'était la consigne
Et puis on sait jamais si un clébard s"echappe dans le dépot.........
on aurait presque envie d'y rester

la garde que je préférais était celle du dépôt a munitions toute une journée.
j'étais seul plus 2 bergers allemands avec un maître chien civil.
Moi j'avais une piole avec une jolie vue imprenable sur les casemates du dépot et la nature environnante + des clopes,des bouquins , du café, une bite chauffante pour le café, les clés de la porte d'entrée du dépot, un téléphone en ligne directe avec la caserne à 10 bornes, un pieu, un PM
avecchargeur approvisionné .....
Quand le maitre chien sortait avec ses clébards je restais dans la piole
Quand les clébards étaient rentrés je sortais seul me dégourdir les jambes avec mon PM + le chargeur dans la poche . C'était la consigne
Et puis on sait jamais si un clébard s"echappe dans le dépot.........
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Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
Avec le recul..je ne sais pas. Des fois je me dis que oui, des fois je me dis que nonazerty a écrit :Quand il y a une évolution dans les postes de garde et que l'on passe du hangar a camion au début pour faire sous off de semaine a la fin du SN
on aurait presque envie d'y rester![]()

Je voulais les chars, j' ai eu les trans..un peu deçu mon Colonel

Un contrat et quelques campagnes eurent-elles mieux valu que 25 ans de chantier ??? Vas savoir

Difficile de se faire une idée

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Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
Pour moi la liberté de penser, de dire, d'aller et venir , de ne pas être disponible a merci, de ne plus voir de Kaki, de ne pas subir une hiérarchie cadenassée par un esprit étroit .......de pouvoir respirer enfin , n'avait pas de prix.
C'était ubuesque quand on pense qu'il fallait l'autorisation du colon pour pouvoir épouser qui on voulait
C'était ubuesque quand on pense qu'il fallait l'autorisation du colon pour pouvoir épouser qui on voulait

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Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
C'est sur que quand on a vecu certains superieurs voir même homologues hierarchiques en etant du coté appelé du contingent, envisager une carriere peut refroidir 

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Re: Pour le plaisir des yeux (1962 à 1995)
CARGOKATKAT a écrit :C'est sur que quand on a vecu certains superieurs voir même homologues hierarchiques en etant du coté appelé du contingent, envisager une carriere peut refroidir
Tu as tout compris j'étais sursitaire appelé à 23 ans sous les drapeaux sous les ordres de sous off qui avaient a peine 20ans .On n'avait pas le meme vécu .Et cela les complexait énormément ,mais ils étaient le règlement.
Notre contingent avait fait ses "premières classes" a Paris en mai 68 ; En arrivant à la caserne à friedrichshafen, notre réputation nous avait précédés.

Apres la premiere marche avec ranger, la moitié du contingent est passée le lendemain à l'infirmerie pour bobos divers et ampoules. Au lieu de considérer que c'était la conséquence des rangers sur des pieds de citadins peu exercés a la marche champetre avec des croquenos.L'affluence a l'infirmerie fut comprise comme une rébellion se manifestant par l'inertie d'un groupe constitué réfractaire au commandement

A l'époque on était en pleine guerre froide. En europe de l'ouest c'est la politique de droite qui cadrait la population. Ce qui m'a le plus déconcerté c'est la visite par groupes de 5 chez le colon la veille du retour dans nos foyers. Il nous a expliqué que si le gouvernement passait a gauche l'armée n'aurait aucun problème pour s'adapter aux nouvelles tendances politiques . Enfin un pragmatique.
