Ben les gars...?Herve54 a écrit :Une belle pièce à garder précieusement.
Là par contre je n'ai pas tout comprisau final ils ont eu raison mais 5 ans et 9 mois plus tard![]()
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Hervé
Si en 39 un article analyse le potentiel economique et les ressources en matieres premieres de l' Allemagne en fonction des ses alliances ( et donc des ressources geologiques de ces alliés ) il etait assez aisé de demontrer qu' à long terme l' allemagne ne pouvait lutter indefiniment.
Souvenez vous que l' essentiel de ses conquetes, sous couvert de raisons politiques ( antibolchevisme, recuperation de l' ex Empire etc.. ) et politico-raciales ( je fais pas dessin..) sont avant tout destinées à lui fournir ce qu' elle n' a pas ou pas assez..
Minerais de Norvege ( La route du Fer est coupée !!): On est pas allé à Narvik pour les couilles du Pape tout de même ( ni pour les harengs salés )
Petrole des Balkans et de l' Ukraine, son blé aussi..Le minerai de fer suédois a été un facteur économique important dans le théâtre européen de la Seconde Guerre mondiale. Tant les Alliés et le Troisième Reich ont tenu à prendre le contrôle du district minier situé dans le nord de la Suède, autour des villes minières de Gällivare et Kiruna. L'importance de cette question s'est accru après d'autres sources d'approvisionnement de l'Allemagne aient été coupés par le blocus maritime britannique pendant la bataille de l'Atlantique. Le projet franco-anglais de soutien à la Finlande dans la guerre d'Hiver, ainsi que l'occupation allemande du Danemark et de la Norvège (Opération Weserübung) ont été dans une large mesure motivés par la volonté d'empêcher l'accès à l'ennemi au fer, élément majeur pour la production d'acier, et essentiel en période de guerre.
Winston Churchill, alors premier lord de l'Amirauté était particulièrement préoccupé par les exportations suédoises de minerai de fer en Allemagne, et a poussé le gouvernement britannique à prendre des mesures militaires pour mettre fin à ce commerce. Depuis le début de la guerre, Churchill tentait de convaincre ses collègues du Cabinet d'envoyer une flotte britannique dans la mer Baltique pour arrêter les navires en route vers l'Allemagne depuis les deux ports exportant le minerai de fer suédois, Luleå et Oxelösund. Le projet a été appelé "Opération Catherine" et a été planifiée par l'amiral de la flotte William Boyle, 12e comte de Cork. Cependant, des événements ont devancé ce projet et il a été annulé1. Plus tard, lorsque les ports baltes ont gelé et les Allemands ont commencé à expédier le minerai de fer par le port norvégien de Narvik, Churchill a poussé pour que la Royal Navy mine la côte ouest de la Norvège afin d'empêcher les Allemands de naviguer à l'intérieur des eaux territoriales neutres et d'échapper aux mesures de contrôle alliée.

Regardez la carte des gisements de cuivre, elle parle d' elle même:

Pas difficile de tracer les limites de " L' espace vital du IIIeme Reich "
